40 minutes. J’arrondis un peu, certes, mais quand même. 40 minutes. C’est long 40 minutes. Très long. Surtout lorsqu’il s’agit de Fauve.
Fauve, ce groupe, collectif, ensemble, duo, trio, bref ce truc, revient avec la suite de leur double album. La première partie, qui s’est quand même écoulée à 100 000 exemplaires, a inscrit Fauve encore plus dans les médias et dans les pensées des gens.
Vieux Frères partie 2 est vide, mais surtout en terme de chant. Parce que musicalement, y’a 2-3 trucs intéressants, surtout avec le ou les guitaristes (On sais jamais trop bien leur rôle). Mais sinon, c’est creux, y’a rien. Ça représente une jeunesse meurtrie par cette société trop dure. Et beh, avec une jeunesse qui écoute ça, on risque pas d’avoir de la révolte.
C’est même pas drôle de parler de cet album tant y’a rien à en dire. C’est juste plat. Mais bon, reconnaissons qu’ils ont percés sans l’aide des majors. Mais avec l’aide de certains médias. Je ne repartirai pas sur de l’attaque, ce n’est pas le but. Je voudrais juste rappeler que d’autres l’ont fait, d’être indépendants, mais on en parle pas. Pas assez classe ou bien pensant pour notre société (Coucou The Inspector Cluzo)
Pour conclure, je vais citer Fauve, et la chanson « T.R.W » :
« J’y lâcherai tout mon compte, tout ce qu’il faut tant que tu fermes ta gueule »
« Faut sucer qui pour que tu nous foutes la paix? »
Tout est dit.