Vous me direz (assez judicieusement) que Metz, pour vous, c’est une ville de l’Est de notre beau pays. Visiblement, à Toronto, Metz, c’est aussi un trio rock and roll. Alors, doit-on se souvenir de Metz comme d’un groupe ou d’une ville de foot(?) ?
30 minutes. Brutes et brutales. Le son rappelle cruellement les années 90 (et je ne fais pas allusion à Corona, Scatman et Whigfield). Energique, puissant, le groupe semble prendre un malin plaisir à bourriner et à transmettre son envie de tout casser. Pari réussi! Les 10 titres débordent de violence, et rappellent tout de même un peu Nirvana pré-Nevermind.
A travers des arrangements bien foutus, (à la limite de l’arrangement pop), quelques harmonies pas dégueu (sur Headache), et surtout des riffs ravageurs et burnés, cet album éponyme donne vraiment envie de se mettre la tête dans un mur. De plaisir. Metz n’est donc pas qu’une ville ravagée, elle est également un groupe ravageur.