Et c’est déjà le centième épisode du Music Monday sur Granny Smith, pour l’occasion nous avons décidé de tous écrire un article sur notre titre préféré de tous les temps. Au programme de mon côté Paramore et un morceau issu de leur deuxième album, Let The Flames Begin.
C’est une tâche presque impossible de choisir son titre préféré de tous les temps. Je suis déjà incapable de choisir pour mon groupe préféré, mon style musical préféré ou mon album préféré alors vous pensez bien que de faire ressortir un seul et unique morceau, c’est quasi mission impossible. Mais je me suis prêté au jeu et nous allons parler de « Let The Flames Begin » par Paramore.
A noter que les versions live de ce morceau surpassent en tout point la version studio présente sur l’album Riot! de 2007, j’y reviens un peu plus tard.
Je découvre Paramore en tout début d’année 2007 car le groupe est annoncé en première partie d’Evanescence sur la première date parisienne. Je n’y suis pas mais je suis déjà conquis parce que j’entends du combo avec All We Know Is Falling alors quand Riot! débarque en juin de la même année, c’est la tornade. Si ce sont les singles « Misery Business » et « Crushcrushcrush » qui déchaînent les foules et bien pour moi c’est le morceau « Let The Flames Begin » qui me prend aux tripes à la première écoute.
Le riff d’intro résonne dans ma tête de la même manière aujourd’hui qu’il y a treize ans tandis que la voix d’Hayley Williams me procure des frissons indescriptibles. Le deuxième couplet commence par ces mots, « somewhere weakness is our strength », des mots que j’ai décidé quelques années plus tard d’inscrire définitivement sur ma peau. C’est vous dire l’impact et l’importance de ce morceau.
« Let The Flames Begin » se clôt sur sa version studio par des notes de guitares que j’ai toujours trouvé comme une ouverture à un dernier couplet. Comme si le groupe n’avait pas envie de nous dévoiler toute sa vision créative, préférant garder un élément de surprise pour les lives.
C’est ainsi que lors de la tournée The Final Riot!, capté pour un CD/DVD live, Paramore décide d’ajouter un outro à ce morceau en live. Il est difficile de poser des mots sur ce que j’ai ressentit en regardant le live pour la toute première fois tant je ne m’attendais pas du tout à cela. La guitare de Josh Farro couplé aux coups de massue porté par Zac Farro sur sa batterie transcendent ce morceau, rejoins juste après par les supplications d’Hayley Williams.
Quelques années plus tard lors de tournée de promotion de Paramore, Paramore décide d’ajouter une deuxième outro à ce morceau déjà monstrueux. Quand y’en a plus, y’en a encore. Et pour vous en parler quoi de mieux que cette prestation lors du Radio 1’s Big Weekend pour ce qui reste probablement la plus grande prestation musicale de Paramore (et sans doute de l’histoire de la musique).
Cette nouvelle outro est purement instrumental et vient offrir une dernière claque à l’auditeur. Alors qu’Hayley Williams est allongé sur le sol tentant de reprendre sa respiration, c’est le reste du groupe qui s’en donne à coeur joie. Si Taylor York délaisse sa guitare pour frapper sur des toms de batterie c’est pour mieux laisser son frère, Justin York, prendre les rennes à la guitare.
J’espère que comme moi depuis 2007 vous allez ressentir un petit quelque chose en écoutant ce titre. « Let The Flames Begin » n’est pas le morceau le plus connu du grand public et pourtant il le mérite tellement. En attendant je vais aller me le réécouter en boucle pendant quelques jours, voici l’effet de cet article sur moi.