Nous sommes en 2014, il est donc de bon ton de vous souhaiter une bonne année et les meilleurs vœux. D’ailleurs, comme je suis sympa, je vous ai laissé le choix du sujet de cet article. Et comme il apparaît que vous êtes des petits garnements, vous avez décidé de me donner Fauve. Merci. Du fond du cœur.
Fauve. 5 lettres, qui m’inspirent beaucoup de choses. Un groupe, un quintet, un collectif. 5 parisiens. 4 chanteurs et un vidéaste. 5 personnes qui font de la musique (enfin de la « musique »…). Pour certains, c’est du génie et pour d’autres ce groupe est une escroquerie, une insulte à ce qu’on appelle la musique. Mais cet ensemble de gens fait parler de lui, et c’est peut être ça le pire.
En dehors du groupe de musique, Fauve entretient ce côté indépendant mis en avant dans leurs paroles. En réalité, ils sont 20 dans le collectif Fauve. Ils travaillent tous dans la même idée de sortir du lot. Ils veulent être dans l’inattendu, et, de la photo, aux textes en passant par les pochettes d’album, rien n’est laissé au hasard.
Un goût prononcé pour le mystère et l’anonymat. Malgré le fait que l’on connaisse leur nom, il est impossible (ou presque) de mettre un visage sur les 5 musiciens, tout comme il est impossible de mettre un style sur cette musique qu’ils promulguent. Chose d’ailleurs amusante, le groupe fait toujours attention à ne pas laisser de photos d’eux sortir lors des interviews. Par contre, ils font une tournée en France, ainsi qu’en Belgique et en Suisse. Donc, très logiquement, on va finir par vous voir et vous prendre en photo, baltringues.
Les réseaux sociaux ont servi de tremplin pour ce groupe. Des premiers sons ont été postés sur Facebook et tout de suite le phénomène a grandi. La Fanbase se construit, la presse acclame ou rejette, c’est le début de la gloire. D’abord une ou deux chansons, puis un premier EP, de 6 titres, sorti en 2013 nommé « Blizzard ». Afin de vous faire part de mon ressenti sur cet EP, je vais citer la chanson du même nom : « Tu nous entends le blizzard ? Tu nous entends ? Si tu nous entends, va te faire enculer »
Cet Ep est triste comme un frigo vide. Si, musicalement, on peut trouver quelques sonorités pas mal, au niveau du texte et au niveau du « chant » c’est insupportable. Des paroles indignées ? LOL. Retourne faire des rimes dans ton coin et laisse nous tranquille. Alors oui, effectivement, Fauve nous donne envie de nous révolter, mais contre eux. C’est de la sodomie musicale. Quand le chanteur parle c’est ignoble et quand il chante (parce que oui, il ne fait pas que parler, il chante !) c’est pire. Sur la chanson Haut les Cœurs, j’ai failli avoir un haut le cœur (vous voyez c’est simple de faire du Fauve…). Mais, ce qui me tue le plus, c’est que ce groupe bénéficie d’une hype monstre quand, d’autres groupes qui ont des dizaines d’années de carrière (Coucou Rush), n’ont même pas le moindre encart dans les magazines ou sur les sites d’actus musicales.
Car oui, le quintet possède un soutien de poids : Les Inrocks. Le magazine ne lésine pas pour promouvoir n’importe quel fait et geste du groupe, allant jusqu’à les mettre sur la une de leur premier magasine de 2014 avec un titre n’ayant pas besoin de commentaires : 2014 : année Fauve. Ici, car oui je vais quand même commenter, l’hebdomadaire fait une référence aux Nuits Fauve, qui elles-mêmes ont donné le nom au collectif/groupe. La boucle est bouclée. On en a jusqu’à plus soif.
Si c’est l’année Fauve, pour les Inrocks, c’est parce que le quintet prévoit de sortir son premier album cette année. En deux parties, la première nous arrivant début Février tandis que l’autre n’a pas encore de date de sortie prévue. 11 chansons sur « Vieux Frère partie 1 » soit 11 bonnes raisons de se crever les tympans.
2014 sera donc l’année de Fauve en France. Preuve, si il en fallait une, qu’on est vraiment dans la merde.
et oui! 15 janvier 2014
C’est dommage parce que les fautes d’orthographe et les insultes superflues tuent largement l’argumentation (déjà floue).
Granny Smith T. 15 janvier 2014 — Auteur d'un article
Au niveau des insultes, j’ai été soft. Au niveau des fautes, j’ai corrigé le plus possible. Au niveau de l’argumentation, je ne vois pas ce que j’aurai pu dire de plus à part qu’a la fin de l’écoute de l’Ep j’ai eu envie de me défenestrer de dépit.
Chaff 15 janvier 2014
C’est facile de critiquer l’argumentation de quelqu’un sans argumenter, n’est-ce pas ?