Cet album n’est pas à mettre dans toutes les oreilles. Parce que Lost Isles est très bizarre à cerner.
Comme phrase d’introduction, on a connu plus accrocheur, mais ça a le mérite de poser les bases pour la suite de la chronique. Les gars d’Oceans ate Alaska nous viennent de Birmingham en Angleterre. Selon Wikipédia, c’est un groupe de Metalcore. Ce à quoi je vais vous dire que c’est faux.
Avant cet album, le quintet avait sorti 2 EP, leur permettant de se faire connaître. Ils ont pu reprendre « Drunk In Love » de Beyoncé sur la compilation Punk goes Pop 6, ce qui a accru leur notoriété auprès du public. Mais revenons à Lost Isles, et ses 13 chansons.
Je pense pas qu’il soit possible de les classer dans un seul style, tant leurs chansons ne ressemblent pas à grand chose. Mi djent, mi core, mi chel, cet album possède des moments vraiment excellents, puis après on se demande pourquoi ce son, pourquoi ce pont, pourquoi ce riff. On alterne entre le « Woh classe » et le « Mais qu’est-ce que c’est que cette patafix? ». C’est ce qui fait leur force, parce qu’ils maitrisent bien cette alternance de genre et de son. Mais le point noir, c’est qu’il faut être ouvert à ce genre de musique.
Au final, Lost Isles est une sorte d’Ovni, qui mérite d’être écouté, plusieurs fois même, pour pouvoir s’en faire un jugement précis. Parce qu’a la première écoute, vous risquez fortement d’être dérouté.