Deap Vally est un binôme qui débarque comme un cheveu sur la soupe. Un cheveu sur la soupe à la grimace des mièvreries à voix féminines. Tantôt bluesy, tantôt lourd, le duo frappe très fort avec leur premier EP (enfin, un 2 titres), intitulé assez justement Gonna Make My Own Money.
Evidemment basées à Los Angeles, les Deap Vally ont tout pour plaire. D’abord, le son des grattes. C’est couillu, et on retrouve un son qui rappelle vaguement Black Sabbath. (Ce qui, convenons-en, est un compliment). Ensuite, la voix. C’est une voix familière : on dirait vraiment Karen O (des Yeah Yeah Yeahs!), ou la chanteuse des Kills qui aurait décidé d’arrêter de se retenir de gueuler. Les 2 titres présentés ont incontestablement quelque chose de furieusement rock and roll, coincé entre Jack White, Black Sabbath, les Runaways et les Yeah Yeah Yeahs : le titre éponyme envoie sérieusement, l’autre (Ain’t Fair) est dans la même veine.
To be continued, comme on dit.