Chez Granny Smith, on aime bien Dustin Kensrue. Enfin, ça dépend. On l’aime beaucoup comme frontman de Thrice, où il fait des merveilles. On l’aime beaucoup en solo sur l’excellent Please Come Home. En 2007 Bon, on l’aime nettement moins quand il se lance dans la folk chrétienne, co-produit par sa paroisse (si si…), on l’aime pas forcément non plus quand il fait un album de chansons de Noël (si si x2…)
Donc l’avantage comme l’inconvénient des productions solo de Dustin Kensrue, c’est qu’on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Comme les chocolats, comme la vie, moi aussi j’ai vu Forrest Gump, calmez-vous.
Et revenons à cet album. 10 pistes, 36 minutes. Et cette impression d’écouter la même chanson plusieurs fois. Les lignes de voix Les structures sont toutes les mêmes, les batteries sont toutes les mêmes. En fait, c’est juste chiant. Coincé à mi-chemin entre la pop chrétienne de l’album d’avant, et des génériques de dessins animés qui peinent à être épiques, Carry The Fire s’essoufle dès le départ, et nous fait regretter une fois de plus le superbe Please Come Home qui avait laissé présager du meilleur pour Kensrue. En attendant la reformation de Thrice que le groupe laisse entrevoir pour cette année?