Alors que l’année 2016 se terminait doucement et que la période de Noël approchait, Internet a fait un joli cadeau en présentant, au gré des recommandations Youtube, un morceau du groupe Sinoptik issu d’Interplanet Overdrive. Du coup, l’album y est passé.
Si on vous dit Ukraine et Stoner vous nous dites ? Stoned Jesus. On ne peut vous donner tort, mais ici on va parler d’un autre trio qui s’éloigne du canon Stoner traditionnel pour aller frapper dans des zones plus 70’s, plus étranges, mais non moins intéressantes. « When Digital Stoner meets Psychedelic Rock » peut-on lire dans la description de Sinoptik sur Bandcamp. Ça à le mérite de poser les bases.
Dancing in the Ukraine
On est mis face à face avec 7 chansons, 45 minutes de son et mes aïeux (Oui ça revient souvent), c’est une sacrée claque qu’on nous offre. Dès le premier morceau, « Mother Song » on comprend dans quoi on va être plongé. Un morceau stoner moderne tendant légèrement vers le blues. Et puis une grande partie de clavier très particulière par le son, qui casse complètement avec l’ambiance déjà crée. Et c’est ultra efficace.
Tout au long de cet Interplanet Overdrive on est baladé au gré des sons et des riffs qui sont ultra efficace, notamment celui terminant « Brother », morceau nous ayant permis de connaitre ce groupe. C’est ce qui fait la force de cet album. C’est réussir à mélanger la puissance du stoner et la poésie du registre psychédélique sans faire un mauvais trip. Même quand ils font des ballades, les Ukrainiens font les choses bien, on prend comme exemple « Hail » qui s’enchaîne directement après « Brother ». Bien évidemment, tout l’album est d’une qualité remarquable, et les sons s’enchaînent avec plaisir. Même lors de la 10ème écoute, on découvre quelque chose ou on reprend plaisir quand arrive un riff ou un pont au clavier.
Interplanet Overdrive est disponible depuis avril 2016 mais il n’est arrivé que trop tard dans nos oreilles. Et c’est bien dommage, car il aurait glané facilement le titre d’album de l’année, même devant Pronounce This de Salem’s Pot. C’est dire l’exploit. C’est peu dire qu’on vous recommande une écoute intensive de cette beauté. Le voyage en vaut la peine.