Cette nouvelle édition était pour nous tous l’occasion de découvrir ce que la production musicale européenne pouvait faire de plus drôle : force est de constater que cette cuvée aura été bien décevante à tous les niveaux.
La victoire d’un chanteur Portugais porteur d’une chanson bien pensée ne masquera donc pas l’absence de folie/absurde qui caractérise pourtant si bien l’Eurovision depuis des années. Coupes budgétaires? Manque de drogues de synthèse? Probablement les 2. Mais il semble dommage que l’Eurovision s’oriente progressivement vers un concours de compositeurs pop/dance pour chanteurs recalés à The Voice.
La France, elle, termine 12ème : Alma aura été plus appréciée par le public que par le jury, qui comme d’habitude aura bien pris soin de voter pour tous les pays limitrophes sauf nous. Personne ne nous aime, la vie est vraiment injuste.
Pourtant, nous attendrons fébrilement l’année prochaine, en quête du nouveau Verka Serduchka ou du futur Dschinghis Khan. L’Eurovision, c’est aussi ça.