Vous vous souvenez de l’époque où on avait cette rubrique de manière hebdomadaire ? C’était le bon vieux temps. Il est temps de relancer la machine avec un bon gros son de doom psychédélique.
Les Etats-Unis sont plutôt prolifiques quand il s’agit de fournir des groupes de doom. On peut citer Pallbearer, Yob ou encore Elder. Mais tapis dans l’ombre, il y a une formation qui commence à faire son bonhomme de chemin avec des titres d’une efficacité remarquable : Windhand.
Ils fêtent leurs 10 ans cette année, et on ne peut pas dire qu’ils chôment. 3 albums en 4 ans et 3 EP Split avec Cough, Salem’s Pot et Satan’s Satyrs. Le dernier étant sorti en février. Alors que le doom peut être un style qui tourne en rond, Windhand parvient à se sortir du lot par deux manières. Tout d’abord leur son. Il est facile de reconnaître un de leurs morceaux, uniquement par la guitare & la basse. C’est crade, ça dégouline, et c’est sombre.
L’autre moyen de les distinguer passe par la présence féminine au chant. Et c’est une donnée qui commence à prendre de l’importance dans le stoner/doom avec des groupes comme Lucifer, Ruby the Hatchet ou encore Baroness qui possèdent une femme dans leur line-up, au chant, à la guitare ou les deux. Ce qui est plutôt logique quand on sait qu’à la base de cette scène, on retrouve un groupe comme Coven qui avait Jinx Dawson comme frontwoman. Pour revenir au groupe du jour, la voix de Dorthia Cottrell est reconnaissable, tant elle est dans une douceur qui contraste avec la lourdeur des instruments autour d’elle.
Pourquoi parler de ce groupe ? Parce qu’ils ont annoncé l’arrivée de leur 4e album pour le mois d’octobre 2018. Le 5, pour être précis, débarquera Eternal Return. Pour teaser tout ça, « Grey Garden » nous a été balancé à la gueule sans ménagement. Et c’est un excellent titre pour être hypé. On retrouve un riff simple mais d’une efficacité redoutable, un son crasseux, une ligne de voix aérienne, une basse lourde. Pour résumer, tous les ingrédients sont réunis.