C’est le grand retour du natif de Villefranche Sur Saône, pour un sixième album intitulé sobrement « Vengeance ». Qu’on aime Biolay ou pas, il ne laisse pas indifférent, malgré un cliché qui lui colle à la peau : l’arrogance. 14 titres, 56 minutes : c’est parti.
La Vengeance de Biolay est un plat qui se mange en 14 titres. 14 titres, dont 7 guests plutôt sympathiques (entre autres Julia Stone, Carl Barat, Vanessa Paradis, Oxmo Puccino ou Orelsan) et surtout éclectiques. Entre tentatives pop, passages yéyés (Le Sommeil Attendra) et d’autres plutôt insolites (le passage hip-hop sous-mixé d’Orelsan, ou le morceau résolument Dance 90’s L’Insigne Honneur par exemple), l’album surprend par sa conception. Osée, bien produite dans l’ensemble, la sixième galette de Benjamin Biolay se révèle pourtant être chiante comme les autres. La voix de Biolay est fidèle à elle-même, et rappelle parfois l’émotion d’Etienne Daho (ou d’une moule morte, c’est selon vous, mais je crois que c’est pareil). Ce petit côté bad boy-tête de con, des textes et des instrus soignés, une voix grave : un petit côté Bashung cheap. Mais super cheap.
Il suffit d’une écoute pour se lasser, et de 5 écoutes pour avoir cette envie de Vengeance qui anime le prétentieux dépressif Caladois. Je vous laisse quand même écouter un morceau de cette Vengeance qui me laisse froid.
Dindon 13 novembre 2012
Ça doit pas être simple de faire des chroniques, faut en vouloir pour écouter 56 minutes de B.Biolay !!
Granny Smith G. 23 novembre 2012 — Auteur d'un article
Je mène une vie pleine de risques…