2020 est une bouse monumentale et cette fin d’année aura été encore pire de mon côté sur le plan personnel. Je suis pressé de passer à autre chose mais honnêtement 2021 ne s’annonce pas beaucoup mieux, en tout cas pour le début de l’année. En revanche 2020 fût une très bonne année musicale alors je vous propose de faire un petit retour en arrière sur mes sorties favorites.
En 2018 et 2019 mes deux albums de l’année n’étaient pas metal puisque squatté par l’australienne Amy Shark en 2018 et par Billie Eilish en 2019. Pour 2020 c’est bien un album metal qui prend position sur le trône, je vous dévoile cela un peu plus bas.
Mention honorable : Currents – The Way It Ends
J’ai toujours préféré le metalcore anglais et australien par rapport à celui en provenance du pays de l’Oncle Sam en dehors d’August Burns Red par exemple. Et puis en 2017 je découvre ce petit groupe du Connecticut qui ravit mes oreilles avec The Place I Feel Safest, enfin du metalcore américain qui me touche. L’EP de 2018 ne fait que confirmer mes attentes élevées concernant Currents alors que ne fut pas mon plaisir quand The Way It Ends sort en cette année 2020. On y retrouve tout ce que j’aime dans le combo tout en allant encore plus loin que ce soit le riffing incroyable de Chris Wiseman (en même quand on sait que le bonhomme est le fondateur de Shadow Of Intent) et le chant de Brian Willie, capable d’exceller dans tous les registres. Mon petit coup de coeur sur cet opus va pour le morceau final, « Better Days », qui est assez prémonitoire de 2020 dans ses paroles d’ailleurs.
3ème position : Polaris – The Death Of Me
A l’image de Currents, ma découverte de Polaris date de la sortie de leur EP The Guilt & the Grief en 2016 qui m’avait bluffé à sa sortie. J’avais été un poil déçu par leur premier LP The Mortal Coil en 2017 et j’attendais donc de pied ferme The Death Of Me. Et bah mes aïeux, aucune déception pour cette fois-ci. Lancé par « Masochist » puis par l’incroyable deuxième single « Hypermania », ce nouvel opus de Polaris s’est offert à nous de la meilleure des manières. En dix titres on a le droit à ce qu’il se fait de mieux dans le metalcore actuel surtout en provenance d’Australie que ce soit le titre d’ouverture « Pray For Rain » (sans doute mon préféré) au petit dernier « The Descent » il n’y a absolument rien à jeter sur cet opus ! Le duo Jamie Hails –
Jake Steinhauser fonctionne toujours aussi bien au chant avec une complémentarité que je trouve bien meilleure que sur The Mortal Coil sur la durée.
2ème position : Saviour – A Lunar Rose
Mon petit pêché mignon australien se glisse à la deuxième place cette année avec la sortie de A Lunar Rose. On retrouve sur ce nouvel opus de Saviour la recette qui me fait aimer le combo, le mix entre le chant crié de Bryant Best et le chant clair de Shontay Snow. Si Let Me Leave en 2016 avait réussit à connecter avec mon coeur, c’est avec mon coeur et mes tripes que ce A Lunar Rose a fait le travail. Sans doute que cette année 2020 si particulière a joué sur l’aspect fortement émotionnel de cet album mais je ne peux m’empêcher d’avoir écouté cet album des dizaine et des dizaine de fois et d’avoir des frissons sur les parties de Shontay Snow. A Lunar Rose reprend la formule musicale oscillant entre un metalcore assez classique dans l’idée mais l’ajout des parties de piano et le chant clair de la musicienne font toute la différence. Saviour serait un groupe lambda sans Shontay Snow, avec elle c’est un groupe totalement sur une autre planète.
1ère position : Code Orange – Underneath
Album de l’année et très probablement le favori pour album de la décennie, voila. Après un Forever absolument tonitruant, Code Orange est de retour pour nous faire encore plus plaisir et surtout cimenter sa place de meilleur groupe du metal actuel. C’est simple il n’y a rien à jeter sur cet album et chaque titre frôle le génie. Underneath transpire le talent par tous les pores, ça suinte d’une frénésie incontrôlée et incontrôlable comme rarement un album m’a fait ressentir. Dès la sortie du titre éponyme en janvier comme premier single de l’album et malgré le côté « calme » de ce titre, il était évident que le groupe allait nous en mettre plein les mirettes en terme de diversité qu’Underneath allait être une pépite. Honnêtement j’avais sous-estimé l’album alors que j’avais des attentes déjà folles, incroyable.
Il est très difficile pour moi de mettre des mots sur ce que cet album me fait alors je vais m’arrêter là et vous pousser à l’écouter/le réecouter.