Sortez les bougies, le gâteau et les guitares saturées puisqu’aujourd’hui on revient sur les 50 ans d’un album majeur de l’histoire du Rock avec un grand R. L’occasion également de parler des Rolling Stones parce qu’on en parle jamais vraiment assez.
Doit-on vous présenter The Rolling Stones ? Non. Et si jamais vous ne connaissez pas cette entité légendaire de la musique, il n’est jamais trop tard pour rattraper son retard. Sachez juste qu’entre 1968 & 1974, c’est un sans faute en terme de sorties d’albums. Dans cet intervalle de temps, les Anglais nous offriront rien de moins que Beggars Banquet, Let It Bleed, Exile On Main Street, Goats Head Soup, It’s Only Rock N’Roll et donc, Sticky Fingers qui aura vu le jour le 23 avril 1971.
De sa pochette réalisée par Andy Warhol aux titres rentrés dans l’histoire de la musique, il faudrait bien plus d’un article pour narrer tout ce qu’il y a autour de ce disque. Alors concentrons nous sur la piste introductive : « Brown Sugar ». Derrière ce titre signifiant « sucre brun » se cache deux interprétations plutôt sombre.
En premier lieu, l’histoire d’une esclave sexuelle noire dont le goût est comparé à du sucre roux par ses maîtres blancs.
En sous-texte, Brown Sugar est aussi un terme d’argot pour désigner l’héroïne et la chanson parle de l’addiction à cette drogue.
Derrière la musique blues rock assez dansante, le saxophone y est pour beaucoup, se cachent finalement plusieurs visions très crues et rudes pour peu qu’on souhaite s’y intéresser. Une piste qui rentrera dans la longue liste des morceaux de légende des Stones. De son riff introductif au chant possédé de Mick Jagger en passant par les percussions, on est sur un grand cru pour le quatuor.
Quand on se souvient d’un disque 50 ans après sa sortie, c’est qu’il y a une bonne raison. Et si les Rolling Stones sont encore autant dans la lumière, c’est grâce à leur carrière légendaire et leurs morceaux de légende. En ce qui concerne leur fin de carrière, on laisse ce débat sur le coté pour une fois. Faisons la fête mais s’il vous plait, n’abusons pas des bonnes choses. Le sucre n’est jamais meilleur que quand il est subtil.