TMZ a encore dégainé. Une nouvelle aussi soudaine que triste. Chester Bennington, chanteur emblématique de Linkin Park, s’est suicidé. Il avait 41 ans.
Comme un symbole. Lui qui était si proche de Chris Cornell s’en est allé le jour de son anniversaire. Chris Cornell aurait du fêter ses 53 ans aujourd’hui, mais il a mis fin à ses jours, tout comme Chester Bennington vient de mettre fin à la sienne. Il n’a jamais caché ses pensées suicidaires, provoquées par l’alcool, la drogue et surtout le fait qu’on ait abusé de lui alors qu’il n’était qu’un enfant.
C’est tout ça qu’on a ressenti dans la musique de Linkin Park, véritable étendard d’une adolescence torturée dans les années 90 et le début des années 2000 avec deux albums mythique : Hybrid Theory & Meteora. « Papercut », « Crawling », « In The End », « Breaking The Habit », tant de tubes qui ont trouvé place dans les oreilles de tant de jeunes de cette époque. Et puis il y’avait « Numb », leur tube interplanétaire, celui qui les a fait changer de dimension.
Et puis il y a eu le reste de la discographie. Un virage plus electro et plus pop, que les fans de la première heure n’ont pas apprécié. Parfois dans le respect, mais souvent avec des insultes, notamment lors du dernier Hellfest, ou les fans t’ont jeté des verres et fait des doigts d’honneur lors de « Heavy » votre dernier single. Tu avais beau en rire sur twitter après coup, on a du mal à ne pas croire que tout ça n’ait pas aidé à ce que tu passes à l’acte.
7 albums studios, un album live avec Jay-Z, des tournées monstrueuses, des ventes incroyables, des singles qui ont cartonné et de nombreuses générations qui ont grandi avec toi. A la fin, tout ça n’a plus d’importance. Puisses-tu reposer en paix Chester. Le fan en moi te remercie pour tout ce que tu as apporté. Tu vas nous manquer. RIP.