Dream Theater. Les rois du Métal Progressif reviennent avec ce nouveau single servant à promouvoir leur nouvel album qu’ils ont appelé « Dream Theater ». Ils se sont pas pétés une clavicule sur ce coup-là quand même.
On se souvient que leur dernier album marquait la fin de l’ère Portnoy et le début de l’ère Mike Mangini. Album qui était d’un ennui sans nom.
C’est donc avec un peu de méfiance que je m’élance sur Youtube pour écouter The Enemy Inside.
Et ça partait bien. Un son bien métal qui contraste avec la lenteur de leur dernière production. Mais ça sentait le piège. Il y’avait un truc pas normal.
Et ce truc est arrivé. Le clavier est apparu. Alors que Mangini montrait enfin son vrai talent, Jordan Rudess (Le clavieriste du groupe) sort d’on ne sait ou avec son instrument pour violer nos pauvres oreilles chastes.
Parce qu’ici je ne critique pas le jeu de Rudess mais plutôt la rudesse de son son de clavier. On ne peut pas faire plus Kitch.
Enfin après nous avons LaBrie qui chante. Pas besoin d’en faire un fromage sa voix est difficile a supporter donc ça gâche la Minute Quinze de bonheur que nous procurait ce single.
On est donc en possession d’une chanson qui aurait pu être un excellent single. Mais peut-on reprocher à Dream Theater d’utiliser ce qui leur a permis d’être ce qu’ils sont aujourd’hui? Néanmoins nous pouvons être dans le positif. Car si le précédent était sous le signe du sommeil, le prochain risque d’être sous le signe du réveil.
Loukit 6 août 2013
Tiens, encore une critique super objective !
Dream Theather repose sur le kitch entre le synthé et la voix du chanteur, c’est admis, c’est leur signature. Ils jouent avec ça depuis un moment. Je trouve ça plutôt culotté de critiquer leur recette parce qu’elle ne convient pas à vos attentes.
Désolée les mecs, mais vous n’avez pas les épaules pour définir le bon goût.
Déjà pour Random Access Memories, vous disiez « On attendais Daft Punk sous Cocaïne, mais on les a eu sous Lexomil visiblement. » Et là vous nous refaites le coup. Les artistes font de la musique pour eux, pour leur art. Ils n’en ont rien a carrer de vos attentes. Ils n’ont pas le devoir de faire ce que vous attendez d’eux. Si vous voulez du prévisible, de la musique crée par rapport aux fans et aux statistiques, fun radio est fait pour vous.
A bon entendeur.
Granny Smith C. 6 août 2013
« Les artistes font de la musique pour eux, pour leur art. Ils n’en ont rien a carrer de vos attentes. »
Nous on fait des articles pour nous, pour le plaisir. On en a rien à carrer de tes attentes.
A bon entendeur.
Guz 6 août 2013
C’est marrant, je suis assez d’accord avec Granny, pour le coup. Pour Daft Punk aussi.
Loukit, je vais te citer : « Ils n’en ont rien a carrer de vos attentes. Ils n’ont pas le devoir de faire ce que vous attendez d’eux. »
Et c’est là que tu te trompes. C’est bien d’être utopiste, et de croire que les groupes ne font de la musique que pour eux. Mais malheureusement, ce n’est plus le cas depuis bien longtemps. La musique, c’est un business. Un investissement. Un « Business Plan ». Et la case « Retour sur investissement », la case « Profit », et bah c’est toi, moi, Granny, et tous les autres. C’est triste, c’est froid, mais c’est comme ça. On est plus des mélomanes, ni des audiophiles, on est des clients. Bienvenue en 2013.
Bon taf, Granny.
Guz 6 août 2013
Et puis « Désolée les mecs, mais vous n’avez pas les épaules pour définir le bon goût. ».
Et toi, t’as les épaules pour définir les mecs qui ont les épaules pour définir le bon goût?
…tssssk…sont mignons les jeunes, mais ils sont quand même pas bien malins…
Loukit 7 août 2013
Ce qui est très énervant dans ce que vous dites, c’est que vous prenez un point de vue subjectif et que vous l’énoncez comme une critique valable. Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais c’est pas ça qui m’exaspère. Ce qui m’énerve c’est l’aspect : « c’est de la merde, si t’es pas d’accords avec moi t’en es une ». Vos articles ferment toute discussion avec les autres partis. Vous jugez pas la valeur de la musique.
Par exemple, dans cette chanson la partie que vous trouviez bonne me gonflait un peu parce que je la trouve kéké. Et pourtant, est-ce que je dis que c’est un viol auditif, une partie horrible et que ça annonce un album tombant dans les lymbes de la nullité ?
Ce que je vous reproche c’est de rester coincés dans vos points de vue sans essayer de voir plus loin => « est-ce bien composé, y a-t-il des qualités qui ne me parlent pas mais qui existent ? » vous, dès que ça sort de votre goût c’est « KYAAAAH, DE LA MERDE OH MON DIEU ! »
Pour la partie musique=business, je préfère encore croire que l’art existe plutôt qu’être blasée et accepter le système puisqu’on ne peut pas le changer. Désolée de croire que tout le monde n’est pas vendu.
Et si je puis me permettre, Dream Theater et surtout Daft Punk ont, a mon avis assez de pognon pour ne pas avoir à faire d’album pour la vente. Et assez de pognon pour pouvoir faire de la musique sans se soucier de comment ça va se vendre.
Bon, je vous laisse vous entre-lécher le derrière puisque les gens qui vous remettent en question sont malvenus ici.
Guz 7 août 2013
C’est drôle, les gens qui veulent de l’ouverture d’esprit mais qui refusent tous les autres points de vue. (Et je sais même pas pourquoi je dis ça, c’est même pas mon site…)
Faut-il comprendre que Granny Smith pousse délibérément le bouchon un peu loin, pour faire mordre à l’hameçon des trolls ? Ou faut-il comprendre que t’es trop bête pour avoir le minimum de discernement nécessaire? Ou les 2?
Que de questions.
Pour ce qui est de la partie « musique=business », je note que dès qu’on argumente un peu, ta répartie devient superficielle. Ô tristesse.
« Désolée de croire que tout le monde n’est pas vendu. » Répartie de type Caliméro CE2-CM1. Personne n’est vendu, tout le monde est à vendre. La musique, a a pu être de l’art. A partir du moment ou tu veux en vivre, tu as besoin de revenus (jusque là, pas trop compliqué? Tu suis?) . Donc tu dois vendre. Pour vendre, il faut plaire. Etc etc. J’ai pas le temps de te faire un schéma. Mais continue à croire que le milieu de la musique est pavé de gens qui font exactement ce qu’ils ont envie de faire : hormis tous les indies, et NIN & Radiohead, personne n’a la liberté de le faire. Et cet organisme liberticide, ça s’appelle un label. ( retour sur investissement, etc, cf. mon post précédent.)