Vous le savez, nous aimons bien décerner quelques récompenses quand on approche de la nouvelle année. Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons nos albums, chansons et concerts de l’année ainsi que notre déception de 2017. On commence avec Guz.
Album de l’année : Satellite Jockey – Modern Life Vol.1
C’est uniquement par manque de temps que je n’ai pas pu parler jusqu’à maintenant de ce qui est pour moi un de mes albums préférés depuis bien longtemps. Modern Life Vol.1 est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Cheveu d’or sur la soupe à la grimace des surproductions pop blindées d’artifices. Dans cet album-là, rien n’est à jeter, aucun morceau n’est en trop, et pour être honnête je serais prêt à beaucoup de choses pour mettre la main sur un hypothétique Modern Life Vol.2..
Chanson de l’année : Satellite Jockey – Modern Life
C’est fort logiquement que ma chanson de l’année est issue du délicieux album de Satellite Jockey. C’est même la piste de clôture : 3 minutes et 14 secondes de bonheur pop furieusement bien écrit, agrémenté de clavecin, de trompettes et surtout, de génie. (Mais j’aurais quasiment pu citer la moitié de l’album, si jamais.)
Concert de l’année : Brian Wilson @ Fourvière
Je vous laisse lire ce live-report, on gagnera du temps : http://www.grannysmith.fr/brian-wilson-170717-nuits-de-fourviere-god-only-knows/
Déception de l’année : Les nouveaux albums de QOTSA & Foo Fighters
Je veux pas faire mon vieux con (que je suis pourtant déjà), mais le retour de Queens Of The Stone Age et des Foo Fighters sont mes deux plus grosses déceptions sur cette année. Je ne pense pas que ces albums soient fondamentalement mauvais, qu’on ne se méprenne pas. Mais il est des groupes qu’on refuse parfois de laisser vieillir/mûrir/changer. Tout comme chaque nouvel album de Muse est accueilli fraîchement par ceux qui refusent que le trio britannique fasse autre chose qu’un Showbiz 2, mon jugement sur QOTSA et les Foo Fighters est biaisé : l’album n’est pas foncièrement mauvais en soi, c’est simplement que je ne me résouds pas à oublier mes amours de jeunesse que sont respectivement Rated R et The Colour And The Shape. Ce n’est donc pas tant une question de musique qu’une question d’amour. Et en amour, parfois, on perd sa raison.