Dans l’épisode précédent, nous nous étions arrêtés dans les contrées de la country. Cette semaine, on revient dans un domaine déjà emprunté auparavant. Mesdames, messieurs, le blues.
L’artiste :
Don Covay. Un nom peu connu mais finalement important de la carrière de bien de personnes. En 1964, il sort « Mercy, Mercy », son premier succès. On retrouvera à la guitare un certain Jimi Hendrix. Un an plus tard, les Rolling Stones reprendront ce titre sur leur album Out Of Our Heads avec un Mick Jagger particulièrement proche du chant de Covay. Deux ans plus tard, sort le titre « Sookie Sookie » qui sera lui aussi repris. C’est cette fois Steppenwolf qui s’en emparera. La même année, il mettra en route le Soul Clan, dans lequel on retrouvera, entre autres, Wilson Pickett, Otis Redding ou encore Ben E. King. Mais l’album qui nous intéresse débarque en 1969.
L’album :
Pendant un peu moins de 40 minutes, Covay déballe un blues ou plutôt LE Blues. Que ça soit le twelve Bar Blues, la ballade au piano, ou bien l’accointance avec le rock. Mais tout ça passe au second plan devant « House Of Blue Light Pt1. » qui est une merveille de chanson calme. John Hammond Jr à l’harmonica accompagne la voix suave de Covay tandis que l’orgue Hammond en fond rajoute des petites notes de psychédélisme bienvenues. Rien que cette chanson permet de comprendre l’amour des Stones à cet homme. Bien évidemment, le reste de l’album est de qualité, et on vous le recommande chaudement. Parce qu’un bon blues les soirs d’automne, ça réchauffe le coeur et ça fait voyager.