Depuis 10 ans, on avait perdu Linkin Park. On attendait l’album du retour au source. Il est enfin arrivé. Et c’est pas mal.
12 chansons, 45 minutes et de bonnes choses. On retrouve de quoi retomber dans l’adolescence. Mike Chinoda au rap, Chester qui crie, des riffs de guitares intenses. Après deux albums clairement électro, enfin, Linkin Park refait du rock.
Lp joue du hard-rock, sauf sur une chanson, War. Une chanson en mode Punk. Pourquoi pas, après tout, c’est toujours mieux que Green Day.
Malgré tout, je reste un poil déçu. Le gros problème de l’album est le son. Cet album est auto-produit, contrairement aux deux premiers opus du groupe, produits par Don Gilmore, qui avait su retranscrire l’énergie et le mélange crée par les Californiens. Il manque ce grain qu’il y’avait a leurs débuts. Ce côté sale et puissant. Ici c’est lisse, trop propre, trop pro, trop radio.
C’est ce qu’il manque pour que « The Hunting Party » soit culte, au même niveau qu' »Hybrid Theory » ou « Meteora ».
Aussi, passé la première écoute, l’album devient vite rébarbatif, très redondant. Hormis Rebellion, les autres chansons ne sortent pas trop du lot.
Le groupe a aussi décidé de ne pas mettre de son électroniques. Dans Hybrid, on pouvait retrouver un mélange métal et son de Dj comme dans One Step Closer. Ici, c’est absent, ou alors plus discret. On passe du tout électro, au tout rock. C’est dommage.
Enfin, les 3 dernières chansons de l’album sont en-dessous. Entre A Line In The Sand qui est une pale copie de Guilty All The Same, ou encore Drawbar qui est insignifiante, c’est dommage.
D’ailleurs en parlant de Drawbar, on retrouve Tom Morello en featuring. On peut malheureusement se demander qu’est-ce que fout Morello ici. Il n’apporte rien de plus. Et c’est triste.
En conclusion, restons positif. C’est un bon album. Pas leur meilleur de leur carrière, mais leur meilleur depuis 10 ans. Et gardons ça à l’esprit. Gardons en tête que Linkin Park est de retour. Et c’est plaisant.