Quand on a lancé les Music Monday, le but était de pouvoir rebondir à l’actualité fraîche. Malheureusement, cela sous-entend aussi de faire des épisodes en hommages à des personnalités décédés. Aujourd’hui sera l’un de ceux-là.
La musique Rock ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans King Crimson. Une entité musicale au line-up changeant mais dont on doit la création à plusieurs personnes dont Ian McDonald. Armé de son saxophone et de son Mellotron (entre autres), l’Anglais va posé sa pierre sur les bases du genre Progressif avec un album : In The Court Of The Crimson King.
En 1969, la musique Rock est en pleine mutation avec des genres qui explosent à la face du monde, parmi eux : le rock progressif. Plus long, plus complexe, amenant d’autres instruments peu communs dans ce style, le Prog va devenir incontournable. La Grande Bretagne sera un épicentre assez fameux avec Pink Floyd, Yes ou bien King Crimson, pour ne nommer qu’eux.
Ces derniers arriveront donc avec un disque qui rentrera dans la légende pour son audaces, pour ses idées, porté par la piste d’ouverture. Du riff d’intro au pont complètement jazz en passant par la fin revenant sur ce même riff en un brin plus énervé, l’instrumentation de « 21st Century Schizoid Man » est incroyable. Bien évidemment, tout l’album est excellent et chaque amateur de Prog se doit de le connaître. Mais si jamais vous êtes passés à travers, replongez dedans, c’est un bijou qui malgré ses 53 ans, n’a pas pris une ride.
Si l’on s’est arrêté sur ce morceau de légende, c’est pour rendre un hommage à monsieur Ian McDonald qui nous a malheureusement quitté des suites d’un cancer. Si sa présence dans King Crimson fut éparse, il reste dans ce line-up historique qu’était celui d’In The Court Of The Crimson King. On aurait pu aussi parler de Foreigner, autre groupe fondé par McDonald, mais ayant grandit avec « 21st Century Schizoid Man » dans les oreilles, il aurait été dommage de ne pas en profiter. Reposez en paix M.McDonald et merci pour tout.