Il y a des articles qu’on aurait souhaité ne pas voir de si tôt. Malheureusement, le temps a fait son effet et le grand Chuck Berry a rejoint le firmament des rockeurs en s’éteignant il y a 2 jours à l’âge de 90 ans. L’occasion était facile, mais obligatoire, de rendre hommage à un monsieur du Rock N’Roll
Qui sait ce que serait devenu la musique sans Chuck Berry ? Ce grand monsieur de la musique a forgé le rock n’roll de ses mains et de sa guitare. Oh non, il serait mentir que d’affirmer qu’il était seul, mais son influence était telle que de nombreux groupes avouent leur influence dans la musique de Charles Edward Anderson Berry. AC/DC, The Beatles, Eddy Mitchell et tant d’autres ont été bercé par le son de gratte de cet enfant du Missouri. Et ne parlons pas de son fameux pas, le Duckwalk, qu’un certain Angus Young a repris. Parmi ses nombreuses chansons, une restera au panthéon de la musique : « Johhny B. Goode ».
Deep down in Louisiana close to New Orleans
La seule introduction de ce morceau suffit à faire danser des générations de personnes. Ce simple riff de guitare est aujourd’hui iconique. Dire que cette intro est une copie du riff d’intro de la chanson « Ain’t That Just Like A Woman » de Louis Jordan. Si ce dernier avait mis un peu plus de gain sur son ampli, on parlerait surement plus de lui. Riff qui revient après le 2ème couplet pour lancer le solo, tout aussi iconique que l’ouverture.
Where lived a country boy named Johnny B. Goode
On ne va rien vous apprendre, mais « Johnny B. Goode » est en partie autobiographique pour Chuck Berry. Sauf qu’a la base, le morceau s’inspirait du pianiste Johnnie Johnson, qui était le pianiste du groupe de Berry. Il est donc tout à fait logique de ne pas le retrouver sur cette chanson puisqu’il s’agit de Lafayette Leake qu’on retrouve au clavier. Elle a atteint la 8ème place du Billboard 100 en 1958, ce qui est pas mal quand on sait que Chuck Berry est noir et vient du Missouri. Dans les Etats-Unis des années 60, on sait que c’était pas le bingo gagnant.
Si la chanson était déjà bien implantée dans l’histoire, la divulgation de la vraie histoire de « Johnny B. Goode » dans le film Retour dans le Futur a achevé de placer cette chanson au sommet. Heureusement que cette mauviette de Marty McFly passait par là, sinon, Chuck Berry n’aurait pas eu cette idée de génie. A 90 ans, on peut dire que la mort est quelque peu logique. Mais il est toujours triste de voir partir des légendes, quelque soit leur age. Alors M. Berry, merci pour ce que vous avez donné pour le Rock n’Roll.