Le 19 février 1948, la ville de Birmingham est heureuse de voir arriver sur ses terres le petit Anthony Frank Iommi. 75 ans plus tard, le monde entier est heureuse de célébrer l’anniversaire d’une des plus grandes icones du Rock. Et c’est à notre tour de le faire.
Il semblait difficile de ne pas rendre hommage à l’homme ayant changé le paysage musical à tout jamais. Accordage plus bas pour soulager ses doigts endoloris, utilisation du triton, connu aussi sous le nom d’accord du diable, chansons lentes et riffs légendaires, Tony Iommi a ouvert les yeux et l’esprit d’énormément de passionnés et ce, encore aujourd’hui.
Du coup, pour fêter l’anniversaire du guitariste, le choix fut cornélien. Il faut dire que la carrière de Black Sabbath regorge de morceaux incroyables. Mais finalement, autant retourner à la base avec le tout premier titre du tout premier album du quatuor.
Bruit de pluie, cloche funèbre, tonnerre, l’ambiance est posée d’entrée de jeu. Arrive alors les cavaliers de l’apocalypse, menés par Tony Iommi et son riff rentré dans l’histoire. Si vous sentez une ombre derrière vous, ne vous inquiétez pas il s’agit juste de Satan qui est venu s’enjailler à vos cotés. Ce qui ajoute au coté précurseur est que tout ceci se déroule en 1970. Le monde est encore dans une piscine de LSD grâce au Flower Power et le Rock se veut psychédélique.
Peu de temps avant son 22e anniversaire, Iommi et ses collègues dévoilent leur premier album, un éponyme, dont la 1e piste, elle même éponyme, retournera le cerveau des gens. Un disque qui contiendra également la formidable NIB avec là aussi, du riff de légende.
Pas besoin de longs discours aujourd’hui. Il suffit juste de s’envoyer un maximum de chansons de Black Sabbath pour rendre hommage comme il se doit à Monsieur Tony Iommi. Encore un bon anniversaire (en retard certes) et merci pour tout.