Si vous aimez les chansons longues, la douceur, la joie de vivre et le calme, raté. Aujourd’hui on vient vous dégommer la tête.
Frontierer est un groupe Britannico-Américain basé entre l’Ecosse et le Missouri. Le spectre est large. Voilà 6 ans que ce projet existe, et c’est en 2015 que sort Orange Mathematics, qui passe un peu inaperçu. Il faudra l’intervention de Remi Gallego aka The Algorithm pour mettre un coup de projecteur sur ce groupe et cet album. Avant cela, il y a eu un EP, Collapse, sorti en 2013. Revenons à nos moutons et au morceau qui nous intéresse : « Bleak ».
Pourquoi donc parler d’un morceau sorti il y a maintenant 2 ans ? Parce qu’on fait ce qu’on veut. Et surtout il s’est doté d’un clip sorti fin septembre. Une vidéo qui n’est pas pour nos amis épileptique, sous peine de provoquer des chocs assez violents. Remarquez, c’est plutôt cohérent avec la chanson qui est assez violente, et ce, dès le riff de départ. C’est comme si The Dillinger Escape Plan et Meshuggah donnait naissance à un enfant. Et qu’ils lui avaient filé des battes de baseball pour nous marraver la gueule.
Ce morceau, c’est 3 minutes et 30 secondes de pure violence auditive. Un son crade, un chant hurlé, des riffs qui tabassent, une batterie qui n’est pas venue ici pour enfiler des perles. C’est comme si on était envoyé dans une machine à laver en mode essorage pendant 3 minutes. On en ressort lessivé. Et tout l’album est comme ça. 53 minutes d’une tempête musicale formidable.
Jetez vous sur cet album. C’est une superbe morceau de metal progressif, couplé au mathcore. Frontierer est un des noms qui monte le plus dans cette scène, et c’est mérité. La musique n’a pas de frontières.