Sortez les bougies, les gâteaux mais aussi les cactus & la poussière. Ce Music Monday célèbre l’anniversaire d’un des albums les plus marquants du siècle actuel quand on parle de Rock.
En 1995, Kyuss annonce sa séparation. Un des groupes majeurs dans l’expansion du Desert Rock tire sa révérence, laissant des pelletées de fans dans la détresse. Fort heureusement, les membres vont vite trouver d’autres groupes pour épancher leur soif de musique. Dans toute cette liste, un va connaître un immense succès : Queens Of The Stone Age.
Un an après la fin de son premier groupe, Josh Homme lance donc QOTSA et sort rapidement un premier disque éponyme. Il s’occupe de tout, sauf des futs laissés à Alfredo Hernandez, dernier batteur de Kyuss. En 2000 sortira Rated R, souvent dans la discussion pour désigner le meilleur album des Queens. Josh s’occupe majoritairement de tout mais s’entoure d’un certain Nick Oliveri ex bassiste de… Kyuss. On retrouvera également des interventions de Mark Lanegan au chant, notamment sur l’excellente « In The Fade ».
Ce trio sera à la base de la troisième sortie de Queens Of The Stone Age : Songs For The Deaf. Trois entités majeures du rock aux Etats-Unis qui seront rejoints par Dave Grohl qui prendra le rôle de batteur. Un carré magique qui accouchera d’un disque aux relents de légende. Le 27 aout 2002, le monde se prendra une immense gifle avec cet album.
18 ans plus tard, Songs For The Deaf revient inlassablement dans les conversations de fans de Rock. Sa production léchée, son histoire, ses chansons mythiques font de lui un incontournable pour tout fan de guitares saturées et de batterie monstrueuse. Et pour éviter un choix trop évident avec « No One Knows » ou encore « Go With The Flow », on va s’arrêter très rapidement sur « Song For The Dead ».
Un titre assez évocateur tant la violence du riff d’intro pourrait réveiller les morts. De cette intro sur-vitaminée on passe au corps du morceau plus calme à base d’arrêts et de reprises. Le tout est ponctué par la voix mystique de Mark Lanegan. Le point d’orgue arrivant lors de la dernière minute. L’intro se mue en outro, le calme est remplacé par la tempête, le headbang par la bagarre. Si vous restez impassible devant une telle fin, alors rien ne peut être fait pour vous sauver. Nous on retourne fêter les 18 ans de l’album et on prie tout ce qu’on peut pour que les Queens repassent dans nos salles, dès que les conditions seront réunies.