Woah. Voilà ce qui me vient à l’esprit quand je dois parler de cet album. Avant, quand on me demandais ce qu’il y’avait en Arkansas, je répondais Bill Clinton. Maintenant, je pourrais dire qu’il y’a Pallbearer.
Quand on me parle de Doom d’habitude, j’ai ce petit rictus qui montre que je ne suis pas être emballé. En effet, les longues chansons de 14 minutes avec 4 notes jouées en tout et pour tout, c’est pas ma came. Et puis, par le gré du hasard, je tombe sur Pallbearer et la chanson « The Ghost I Used To Be ». Et c’est la claque. Emballé par le rythme lent, sans trop l’être de la chanson. Des riffs lourds, une voix vraiment bonne, quelques petites touches psyché. Je suis conquis.
Mais il arrive d’avoir une première chanson d’approche de bonne qualité, et un album de moins bonne facture. Arrive donc Foundations of Burden, deuxième album du quatuor Américain. Après un premier opus, bien accueilli par la critique, il fallait donc remettre le couvert. Il y’a 54 minutes de musique pour 6 chansons présentes, dont une totalement oubliable de 3 minutes 20. Donc, 51 minutes pour 5 chansons. Soit 10 minutes 12 en moyenne. En même temps, le doom est pas réputé pour la courte durée de ses productions.
« Worlds Apart » ouvre le bal avec un son qui t’oblige à headbanger au ralenti. C’est efficace, et c’est surtout différent de ce qu’on peut écouter, et de ce qu’on peut s’imaginer du doom. Les guitares sont moins graves, moins lourdes, plus claires. Ce qui met une sorte d’ambiance particulière, qui, si on aime bien le style, est délectable et magnifique. Après cette mise en bouche, le reste n’est qu’une succession de morceaux tout aussi bons.
J’aurai pas mis une pièce la-dessus, mais cet album est pour moi le meilleur de 2014, pour le moment. Il reste les Foo Fighters à venir, et d’autres surprises j’en suis certain. Par contre, si vous aimez le doom et le stoner, jetez-vous sur cet album. Vraiment.