Totorro revient, 2 ans après un Home Alone qu’on peut facilement classer comme un album essentiel à toute bonne discographie. Je vous épargne les lieux communs et autres poncifs à la con sur « Le traditionnel album plus compliqué que les premiers », « l’album de la maturité », et tout ce monceau de conneries, et penchons-nous sur Come To Mexico.
Et il faut bien reconnaître que dès la première écoute, ce nouvel opus des Rennais se révèle être aussi jubilatoire que le premier. Le son est toujours aussi soigné et précis, ce qui est, il faut le reconnaître, très agréable lorsqu’il s’agit d’un genre musical qui fait la part belle à l’efficacité et à la mise en place. Et quitte à parler de mise en place, parlons du batteur, encore une fois inhumain. Affolant de précision et de finesse (mais prompt à suriner sa caisse claire au premier riff énervé venu).
Mais la force de Totorro ne réside pas dans un seul titre, c’est même tout le contraire. L’ambiance et l’intention globale sont hallucinantes, tout simplement. (Un peu comme les titres des morceaux, mention spéciale à Brocolissimo qui gagne de très loin le titre de jeu de mots improbable de l’année). Il se dégage de cet album une sorte de force insouciante, ensoleillée, irradiante, qui tutoie une nouvelle fois la perfection.
Come To Mexico est disponible dès maintenant, et il fait partie des albums indispensables. Dès maintenant, je vous dis.