« Dimanche 10 décembre 2023, l’académie des Nobel dévoile son lauréat de son Prix le plus fameux, celui de la Paix. Et sans surprise, c’est Bono, leader du groupe U2 qui remporte ce Nobel, pour son action en faveur de l’audition du plus grand nombre et pour avoir enjoué près de la majorité de la planète après avoir annoncé le retrait de U2 de la scène musicale. »
Mercredi 10 septembre 2014, lendemain de la Keynote d’Apple pour son Iphone 6, j’ai écouté le nouvel album de U2. Car oui, maintenant, U2 ne fait pas comme tous les groupes censés du monde. Non, car ceci est une révolution. Non seulement de vendre son cul aux industries mondiales les plus contestées, Bono et sa bande décide de vendre son album à Apple pour une exclu. Il est donc possible d’écouter gratuitement leur nouvel album, si on est client Apple et qu’on possède Itunes.
Les mauvaises langues diront que gratuit c’est déjà bien assez cher pour un album de U2. Moi, je l’affirme haut et fort. Payer 0€ pour cet album est trop cher. Il n’y a pas une once de bonne chose. C’est plat, ennuyeux, sans folie, sans rien. On dirait du mauvais Coldplay.
Quand on réfléchit a U2, on pense « Sunday Bloody Sunday », « New Year’s Day », ou encore « With Or Without You ». Des chansons avec quelque chose dedans, tantôt rock, tantôt plus calme, mais avec cette guitare caractéristique. Il y a de bonnes choses dans ce groupe. Puis est arrivé les années 2000 et ça a été une dégringolade magistrale. Et pourtant ce groupe continue de vendre et d’amasser de l’argent en masse. Tant mieux pour eux.
Cet album est produit par Danger Mouse, ancien membre du groupe Gnarls Barkley, et reconnu dans le milieu comme talentueux. Je ne vais absolument pas renier ça, mais, on remarque dans Songs of Innocence, des similitudes avec Turn Blue, dernière production de Danger Mouse pour le compte des Black Keys. Et c’est marrant parce que Turn Blue était pas bon, et là, Songs of Innocence non plus. On peut donc saluer la continuité du travail de Danger Mouse.
Fuyez cet album, fuyez U2, fuyez Bono. Enfin, tentez de fuir U2, parce qu’a mon avis, on est parti pour en bouffer jusqu’a la mort. Du moins, si la mort qu’est cet album ne vous aura pas emmené d’ici là.