Pagan est mort, vive Pagan. Et oui aujourd’hui je vous parle d’un groupe qui malheureusement n’existe déjà plus mais qui m’a tellement marqué en un seul album que je me dois de faire mon devoir de mémoire. On décolle pour l’Australie afin de vous faire découvrir Pagan !
Samedi 22 février 2020, Melbourne. Après sept ans de carrière et un album en 2018 Pagan tire sa révérence pour mon plus grand désespoir. Pour une fois impossible de me souvenir précisément comment j’ai découvert ce groupe même si je pense que c’était grâce au « Discover Weekly » de Spotify via le single « Death Before Disco ». Quatre minutes auront suffit à me convertir à la musique du combo australien, impatient comme jamais de pouvoir mettre mes oreilles sur leur premier album qui vit le jour quelques semaines plus tard.
Pour une fois il m’est assez compliqué de vous décrire la musique de Pagan mais le moyen le plus simple serait de vous dire de prendre le côté rock de Marmozets, un peu de la violence d’Employed To Serve, d’ajouter des pincées de black metal et des touches de disco (oui, oui) et vous obtenez une mixture qui n’est absolument pas sonner aussi bien. Et pourtant ça marche du tonnerre et c’est terriblement dommage que le groupe soit dissout car le potentiel était dingue !
Un seul album à vous mettre sous la main, Black Walsh, mais bordel que ça va faire du bien à vos esgourdes pendant 38 minutes entre les furies « Death Before Disco » et « Imitate Me » (les parties black metal de ce titre sont magistrales) et ma petite préférée du lot « Wine and Lace ». Cette capacité à mélanger au sein d’un titre des parties ultra heavy avec des moments limite eurodance sont une prise de risque sans nom et pourtant qu’est-ce que c’est bien fait.
Ma plus grande déception restera de ne jamais avoir pu voir le groupe qui lors de son seul passage européen n’est malheureusement pas venu en France. Farewell Pagan et merci pour cette pépite qu’est Black Walsh.