On reste en Californie cette semaine puisqu’on va parler ensemble de Sunami, encore un groupe avec des membres que vous connaissez déjà suite à des précédents Vendredi Warzone. A croire que n’avoir qu’un seul groupe n’est pas possible pour les coreux.
J’ai découvert Sunami totalement par hasard sur Reddit avec une vidéo postée reprenant le tout premier concert du groupe. Un concert d’une durée d’un peu moins de huit minutes. Et moi qui pensais que Drain et ses concerts de douze minutes abusaient, là on est encore sur un autre niveau. Mais si vous me connaissez vous savez sans doute qu’il n’en faut pas beaucoup plus pour aiguiser ma curiosité alors j’ai creusé un peu le groupe.
En gros vous prenez des mecs de Drain (tiens tiens), Gulch, Spinebreaker et Hands Of God et ça vous donne une idée de ce qui se passe chez Sunami. Après un premier EP en 2019 intitulé Demonstration, le combo a sortit un EP éponyme en juin dernier. En quatre titres et en citant la première phrase du titre d’ouverture, « Gate Crasher », bienvenue dans le « Sunami style bitch ».
La musique du combo alterne allégrement entre hardcore et beatdown, le tout enveloppé dans une veine bien politisé autour de la vie dans la Bay Area et les violences policières. C’est fun et bête tout en portant un message Ô combien important comme souvent dans le genre, j’en redemande.