Après quelques semaines d’abandon dont je m’excuse abondement, je vous propose qu’on fasse un tour dans la banlieue de New-York pour parler de Mindforce !
Ma découverte de Mindforce est comme d’habitude lié à un concert capté par Sunny Singh de la chaîne Hate5Six. A l’instar du NYHC, Mindforce se rapproche plus d’un groupe crossover que d’un groupe purement hardcore. C’est sans doute d’être quand même assez excentré de la Grosse Pomme, d’être au bord de l’Hudson ou d’être à quelques encablures du Connecticut qui donne au combo sa particularité sonore.
Pour ceux du fond qui n’ont pas suivi à l’école, le crossover est un véritable mix entre le thrash et le hardcore s’étant grandement popularisé dans les années 90 d’ailleurs. Dans Mindforce cela se traduit par des riffs thrash au possible (à l’instar d’un Power Trip ou d’un Drain récemment) et un chant dans la plus pure tradition hardcore. Sur le plan visuel, on sent grandement l’influence 90s que ce soit dans le logo ou simplement le dessin des pochettes.
En 2018 sortait le premier opus du combo via Triple B Records intitulé Excalibur et porté par le single du même nom. Un album que je réécoute avec plaisir et entrain tous les deux ou trois mois, on y retrouve tout ce que j’aime dans le thrash sans les défauts que je trouve au genre. Un mix parfait qui fait du crossover un style fédérateur à mon sens. Plus récemment, 2020 a été une année complète pour Mindforce qui a sortit un EP, Swinging Swords, Choppin Lords, ainsi qu’une single, « Reign of Terror ». Foncez dessus !